1. Accueil
  2. Meubles
  3. Commode bureau Louis XV dite "scriban" en noyer massif XVIIIè siècle
Commode bureau Louis XV dite "scriban" en noyer massif XVIIIè siècle
  • Biographie
  • Imprimer l'article
  • Commode bureau Louis XV dite "scriban" en noyer massif XVIIIè siècle

    5 800,00 €
    5 1
    ,
    5/ 5
    TTC

    Commode bureau Louis XV dite "scriban" en noyer massif ouvrant à un abattant et laissant découvrir neuf tiroirs et une niche centrale.

    Partie basse galbée.

    Largeur : 99 cm

    Profondeur : 62 cm, ouvert : 83 cm

    Hauteur : 114 cm

    Travail Alsacien du 18ème siècle.

    Tout à la fois meuble destiné à renfermer des objets précieux et secrets mais avec un fort esprit de représentation, la commode scribanne est le meuble de l'amateur ou du marchand établi, parfaite expression de l'aisance de ces sociétés au XVIIIème siècle.

    Quantité
    Derniers articles en stock

    Commode bureau Louis XV dite "scriban" en noyer massif ouvrant à un abattant et laissant découvrir neuf tiroirs et une niche centrale.

    Partie basse galbée.

    Largeur : 99 cm

    Profondeur : 62 cm, ouvert : 83 cm

    Hauteur : 114 cm

    Travail Alsacien du 18ème siècle.

    Tout à la fois meuble destiné à renfermer des objets précieux et secrets mais avec un fort esprit de représentation, la commode scribanne est le meuble de l'amateur ou du marchand établi, parfaite expression de l'aisance de ces sociétés au XVIIIème siècle.

    Références spécifiques

    BIographie

    • HISTOIRE DE LA COMMODE

      HISTOIRE DE LA COMMODE

      Un dictionnaire de 1760 donne une amusante définition de la commode : c'est un meuble d'invention très nouvelle que sa commodité a rendu bien vite très commun. En réalité, la commode, née de la nécessité d'un rangement rationnel, existait déjà au XVIIe siècle. Quant au mot il apparaît pour la première fois en 1708 dans une lettre du duc d'Antin qui déclare avoir admiré chez Guillemart deux commodes en placage d'écaille et d'étain en cours d'exécution pour la chambre du Roi à Marly.Commode d'époque Louis XIVUn dictionnaire de 1760 donne une amusante définition de la commode : c'est un meuble d'invention très nouvelle que sa commodité a rendu bien vite très commun. En réalité, la commode, née de la nécessité d'un rangement rationnel, existait déjà au XVIIe siècle. Quant au mot il apparaît pour la première fois en 1708 dans une lettre du duc d'Antin qui déclare avoir admiré chez Guillemart deux commodes en placage d'écaille et d'étain en cours d'exécution pour la chambre du Roi à Marly. Commode d'époque Louis XIV Auparavant, on ne parlait que de caisse à tiroirs. Jusqu'au XIXe siècle, la commode est un meuble cher réservé à l'aristocratie et à la bourgeoisie, elle ne pénètre guère chez les gens modestes. La commode dite Louis XVI, aux formes simples et épurées est née sous Louis XV, au milieu du XVIIIe siècle après la découverte des ruines d'Herculanum et de Pompéï et le retour en grâce du style à l'antique. Le livre du marchand mercier Lazare Duvaux nous apprend que, dès 1753, Madame de Pompadour lui a commandé trois commodes à la grecque. Cette simplification des formes va s'accentuer au fil des ans jusqu'à faire disparaître, dans les dernières années du règne, le ressaut hérité de la période Transition. Les bronzes se font discrets. Ils sont parfois remplacés par une simple baguette de cuivre. Il faut dire que la technique ayant progressé, les assemblages, n'ont plus besoin d'être dissimulés. Les pieds fuselés sont à cannelures, les pieds toupies indiquant une fabrication tardive. Autre modèle de commode Louis XVI en acajou, la demi-lune en forme de demi cercle. Commode demi-lune en acajou d'époque Louis XVI modèle qui était généralement destiné à être adossé à un trumeau. La commode Louis XVI en acajou connaît une grande vogue à la fin du XVIIIe siècle et on la fabriquera jusqu'en 1820 selon les mêmes procédés au point qu'il est parfois difficile de la dater.

    • LA COMMODE LYONNAISE AU XVIIIème SIECLE

      LA COMMODE LYONNAISE AU XVIIIème SIECLE

      La commode apparaît à la fin du XVIIe siècle. Elle porte son nom actuel à partir de 1708 et devient le meuble le plus fabriqué.Le Palais Pitti, à Florence, contient une commode datant de 1550. En Savoie, on trouve des commodes Louis XIII. La Provence a inventé la commode à arbalète, c'est-à-dire à façade à double ressaut. Le Dauphiné connaît des commodes à façades « plissée », à plusieurs ressauts.

      Officiellement, ce meuble naît à Paris en 1695.Les premières commodes rappellent leur origine : le cabinet, meuble à succès au XIIeme, caisson à nombreux petits tiroirs derrière deux portes, et placé sur un haut piétement. La commode est un caisson posé presque à terre, sur des pieds courts, offrant trois grands tiroirs. Son nom vient de ce qu’elle se révèle si pratique qu’elle connaît un succès rapide et important. Inexistante en milieu rural, elle investit différentes villes françaises. De toutes les commodes régionales, la plus connue est celle de Bordeaux, caractérisée par son aspect ventru.Les premières commodes sont plutôt cubiques (ou exactement orthoédriques, parallélépipèdes rectangles) à montants et côtés droits, silhouette qui correspond bien au goût de Lyon, ou apparaît sous cette allure le premier type de la commode Lyonnaise, la plus caractéristique. De plan rectangulaire, elle possède une façade légèrement bombée. Comme les armoires, elle a des dimensions supérieures aux commodes parisiennes (1.28m) :1.33 m de large sur 0.63 cm de profondeur. Elle est entièrement en noyer, y compris le plateau, qui n’est jamais en marbre ni en « pierre ». Elle présente déjà un décor propre à toutes le commodes lyonnaises : des moulures divisent la façade des tiroirs en trois, à l’image des portes d’armoires, avec panneau central plus petit. Un motif sculpté orne chaque extrémité et assez souvent encadre l’entrée de serrure.La commode lyonnaise connaît aussi la façade en arbalète et même la façade plissée. Enfin, plus rarement, elle sort de ses limites et de son plan rectangulaire pour s’offrir un plan bombé, dit aussi chantourné, avec façade et profil ventrus, moins cependant que la bordelaise. Selon certaine acceptation, elle est dite tombeau, quoique d’autres spécialistes se servent de cette appellation pour toute commode à trois ou quatre tiroirs et pieds courts.Un piétement très lyonnais consiste en pieds assez fort légèrement cambrés, marqués par une arrête saillante.Le mobilier Lyonnais n'a rien de rustique . Il a influencé les mobiliers des campagnes environnantes mais il ne s'adresse qu'à de riches bourgeois , banquiers , soyeux , grands commerçants , la noblesse dans cette grande ville n'existant pratiquement pas sous l'Ancien Régime . Le meuble Lyonnais s'inscrit dans une structure parfaitement implantée au sol . L'ornementation sculptée s'inspire des modèles importés de la capitale . Les rinceaux , expression contemporaine des arabesques , sont influencés par les réalisations de Jean Bérain ( 1639 / 1711 ) , dessinateur de la chambre du roi , dont les décorations marquent entre la transition entre le Louis XIV et la Régence . Les coquilles , plus nouvelles , ont suivi de près , bientôt accompagnées de la sculpture en dentelle mise au point par les ornemanistes parisiens . Mais les rameaux de laurier si fréquents , sont typiquement Lyonnais ; et ils étaient déjà suggérés dans les buffets Renaissance .

    • LE STYLE LOUIS XV

      LE STYLE LOUIS XV

      Le style Régence a donné naissance à l’un des styles les plus imaginatifs de l’histoire des arts décoratifs, connu sous le nom de rocaille ou rococo.

      Celui-ci diffère essentiellement du baroque par sa légèreté et son horreur de la symétrie. Le rococo, avec son penchant pour le caprice, était massivement employé par les artisans français de 1720 à 1755-60 environ.

      Une imagination débridée est à la base de ce nouveau style décoratif, dans lequel les motifs dominant sont rochers, coquilles, fleurs et feuillages. Les maîtres mots sont contraste et asymétrie. À partir de 1730, le mouvement s’accélère et trouve une plus large diffusion grâce aux œuvres d’ornemanistes tels Gilles-Marie Oppenord et Jules Aurlèle Meissonnier, tous deux auteurs de dessins aux formes les plus extravagantes. Parmi les ébénistes les plus fervent du rococo, figure nécessairement Gaudreaux, l’un des artisans phare de l’époque auprès duquel la Couronne passait de nombreuses commandes.Dans un second temps, quand le style Louis XV atteint sa maturité autour des années 1750, le rococo évolue vers un certain assagissement dans les formes et surtout vers une réelle simplification de ses motifs traditionnels.

      Libéré de ses premières exagérations et de l’agitation qui le caractérisait, le style adopte des courbes plus amples au rythme plus calme. Certains artisans travaillant dans ce pur style Louis XV, ont produit quelques-uns des chefs-d'œuvre du mobilier français. Le plus connu des ébénistes de cette époque est probablement Jean-François Oeben, dont l’apprenti n’est autre que le célèbre Jean-Henri Riesener, chantre du futur style Louis XVI, peut-être le plus grand artisan de tous les temps. D’autres noms fameux sont Joseph Baumhauer, Lacroix, Jacques Dubois, Saunier, Jean-François Leleu et Bernard Van Riesenburgh.Au XVIIIe siècle, l’idée conjointe du confort et de l’intimité, jusqu’alors inconnue, devient capitale. Les conséquences de ce changement dans les mentalités sont d’abord la réduction de la taille des pièces d’habitation, puis l’adaptation du mobilier à ce nouvel espace.

      L’accent est mis non plus sur la grandeur mais sur la nécessité de créer un environnement à la mesure de l’homme, conscient de ses besoins. Ainsi, grâce à une série de progrès techniques, des meubles à combinaison sont de plus en plus appréciés et employés.

      Ces pièces de mobilier à fonctions multiples, qui peuvent se transformer en table de toilette, à écrire ou à ouvrage, font partie des grands succès de l’ébénisterie du XVIIIe siècle.S'agissant du siège, les éléments qui le composent paraissent se couler les uns dans les autres, sans la moindre interruption de la ligne sinueuse qui devient englobante. Les châssis des chaises sont généralement agrémentés de riches sculptures de fleurettes, feuillages et coquilles. Le type de siège le plus caractéristique du Louis XV est la bergère, un large et profond fauteuil à dossier enveloppant dit en gondole.Les canapés se déclinent en une grande variété.

      L'un d'eux, appelé marquise, est simplement un fauteuil élargi. D'autres sont conçus pour accueillir trois personnes. Le canapé en forme de corbeille connaît une large diffusion. Les formes qu’affectent les lits de repos sont également très variables, ainsi la duchesse, qui se distingue par son dossier en forme de gondole.Dans le domaine des lits, celui à colonnes du siècle de Louis XIV disparaît et laisse place aux lits à la duchesse et à la polonaise.Dans l’extraordinaire profusion de tables produites au XVIIIe siècle, certains éléments apparaissent comme des constantes, à savoir, principalement, les pieds galbés.

      Les tables de moyenne et petite dimension révèlent également tout le raffinement obtenu par les artisans de l’âge d’or de l’ébénisterie française. La variété semble ne pas avoir de limite : vide-poche, serre-bijoux, chevet, tables à ouvrage, tricoteuses, chiffonnières…

      Les pièces servant à l’écriture ne sont pas en reste. Les modèles les plus simples et courants de ces tables sont le grand bureau plat et le bureau à cylindre, invention du milieu du siècle, probablement due à Oeben. À côté de ces bureaux à usage masculin, les ébénistes créent des meubles plus féminins, des bureaux du plus grand raffinement, ornés de marqueterie et de bronze, comme le bonheur du jour. Le grand et rigide secrétaire avec abattant découvrant des tiroirs est, quant à lui, introduit vers 1750.A la même époque, un nombre de plus en plus grand de bois indigènes et exotiques inondaient le marché.

      Les artisans disposaient par conséquent d’une palette très large de bois de placage différents afin de créer des marqueteries complexes, souvent de motifs floraux, mais parfois également sous la forme de trophées, de paysages et de représentations réalistes d’ustensiles domestiques.

      L’enthousiasme pour les laques orientales permit également aux ébénistes de les adapter au mobilier, en encastrant soit des panneaux d’importation soit des copies européennes dans des encadrements en bronze doré.Dès le milieu des années 1740, les artisans du bois estampillent leur production – ou sont censés le faire – sous les marbres des commodes, sur le revers de la ceinture de chaises et de tables ou dans un endroit assez invisible pour que la marque ne dérange pas l’unité esthétique de l’objet.Depuis le début du rococo des voix s’étaient élevées contre l’asymétrie et l’usage abondant de courbes sinueuses. Certains estimaient en effet que ce style était indigne de la nature française, toujours encline à la modération et à la retenue.

      Finalement, suite à la découverte d’Herculanum et de Pompéi, une énorme vague d’enthousiasme pour l’antique vint progressivement balayer, autour des années 1755-60, le style Louis XV en faveur de ce qui allait devenir le nouvel idéal néo-classique auquel le règne de Louis XVI a donné son heure de gloire, bien qu’à l’accession au trône de ce roi en 1774, ce style avait déjà triomphé depuis de nombreuses années.