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  • BOITE A THE ANCIENNE 19è SIECLE EPOQUE LOUIS PHILIPPE

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    Boite à thé d'époque Louis Philippe en palissandre et citronnier .Deux flacons en porcelaine de vieux Paris .27 / 12,8 / 14,5 cmLes caves à liqueurs ou les boîtes à thé sont de petits chefs-d'oeuvre de minutie et d'ingéniosité qui n'ont pas toujours été perçus comme de simples objets décoratifs . A la fin du 18 ème siècle les premières caves à liqueurs permettaient de faire passer le temps agréablement durant les longs voyages en carrosse . En 1840 la bourgeoisie naissante , consommatrice à l'excès , découvrant les joies du luxe et de la décoration , grâce à un environnement et social très favorable , ne pouvait que favoriser l'émergence d'objets raffinés tels que les caves à liqueurs , boite à thé , caves à cigares . L'histoire voudrait que ce soit George Sand qui en lança la mode au XIXème siècle ...C'est sous l'Empire que les caves à liqueurs prirent leur essor . Jusqu'à la Restauration , les formes étaient sobres et rigoureuses et les coffrets en acajou comportaient des petits motifs en marqueterie . Les amateurs les achetaient dans les boutiques du Palais Royal . Certains artisans poussèrent le raffinement jusqu'à l'extrême , les plus audacieux concentrèrent leurs efforts sur l'intérieur des caves à liqueurs , pourvu de huit , douze , seize voir trente-deux flacons de section carrée , soufflés et dorés avec le plus souvent deux verres . Cristal du Creusot , de Saint-Louis , de Clichy , de Sèvres , de Pantin ou de Baccarat moulé , gravé , travaillé à l'acide , sablé , taillé à pointe de diamant , torsadé , doré à l'or fin...L'inventivité était sans limite !Dans les années 1835 /1840 la mode du cristal de couleur , importé de Bohême , vint enrichir l'offre existante . La monarchie de juillet et l'avènement de la grande bourgeoisie libérale en firent un objet incontournable , au point de venir le cadeau de mariage type de la famille Française . Rapidement l'élite aristocratique et financière , à l'origine de la multiplication des objets de décoration , fit exploser la demande des caves à liqueurs . Ce succès rapide entraîna une multiplication des modèles .Le plus grand fabriquant au 19ème siècle s'appelait Tahan ; de 1844 à 1879 ses manufactures fournirent la Cour , à partir de 1845 la Cour Royale , puis Impériale à partir de 1855 .

    Largeur 27 cm

    Hauteur 14.5 cm

    Profondeur 12.8 cm

    Quantité
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    Boite à thé d'époque Louis Philippe en palissandre et citronnier .Deux flacons en porcelaine de vieux Paris .27 / 12,8 / 14,5 cmLes caves à liqueurs ou les boîtes à thé sont de petits chefs-d'oeuvre de minutie et d'ingéniosité qui n'ont pas toujours été perçus comme de simples objets décoratifs . A la fin du 18 ème siècle les premières caves à liqueurs permettaient de faire passer le temps agréablement durant les longs voyages en carrosse . En 1840 la bourgeoisie naissante , consommatrice à l'excès , découvrant les joies du luxe et de la décoration , grâce à un environnement et social très favorable , ne pouvait que favoriser l'émergence d'objets raffinés tels que les caves à liqueurs , boite à thé , caves à cigares . L'histoire voudrait que ce soit George Sand qui en lança la mode au XIXème siècle ...C'est sous l'Empire que les caves à liqueurs prirent leur essor . Jusqu'à la Restauration , les formes étaient sobres et rigoureuses et les coffrets en acajou comportaient des petits motifs en marqueterie . Les amateurs les achetaient dans les boutiques du Palais Royal . Certains artisans poussèrent le raffinement jusqu'à l'extrême , les plus audacieux concentrèrent leurs efforts sur l'intérieur des caves à liqueurs , pourvu de huit , douze , seize voir trente-deux flacons de section carrée , soufflés et dorés avec le plus souvent deux verres . Cristal du Creusot , de Saint-Louis , de Clichy , de Sèvres , de Pantin ou de Baccarat moulé , gravé , travaillé à l'acide , sablé , taillé à pointe de diamant , torsadé , doré à l'or fin...L'inventivité était sans limite !Dans les années 1835 /1840 la mode du cristal de couleur , importé de Bohême , vint enrichir l'offre existante . La monarchie de juillet et l'avènement de la grande bourgeoisie libérale en firent un objet incontournable , au point de venir le cadeau de mariage type de la famille Française . Rapidement l'élite aristocratique et financière , à l'origine de la multiplication des objets de décoration , fit exploser la demande des caves à liqueurs . Ce succès rapide entraîna une multiplication des modèles .Le plus grand fabriquant au 19ème siècle s'appelait Tahan ; de 1844 à 1879 ses manufactures fournirent la Cour , à partir de 1845 la Cour Royale , puis Impériale à partir de 1855 .

    Largeur 27 cm

    Hauteur 14.5 cm

    Profondeur 12.8 cm

    Fiche technique

    Largeur
    27 cm / 10.6 in
    Profondeur
    12.8 cm / 4.7 in
    Hauteur
    14.5 cm / 5.5 in

    Références spécifiques

    BIographie

    • Le style XIXème siècle

      Le style XIXème siècle

      Ce siècle n'a pas de style unifié, on s'y réfère par commodité.Sous les règnes de Louis XVIII (1814-1824) et de Charles X (1824-1830), le style Empire demeura en vigueur. Quelques-unes des meilleures pièces attribuables à ce style dit Restauration appartiennent au domaine du siège et de la table. Typiques sont les sièges gondole, les sièges à dossier renversé ou concave, les accoudoirs en double volute et les pieds sabre. Les tables légères avec piètement en forme de lyre ou en X sont généralement d’un dessin agréable. En matière de commodes et autres pièces similaires, les formes Empire demeurent en vigueur, lourdes et massives. Ajoutés à l’acajou, des bois plus clairs, comme l’érable et le citronnier, étaient très appréciés. On abandonna la marqueterie proprement dite au profit des incrustations ; ainsi l’amarante pouvait apporter un contraste saisissant à un fond clair et vice versa. Ce procédé remplaça en grande partie l’usage d’appliquer des bronzes sur les meubles. À dire vrai, la plupart des incrustations reproduisent, simplifiés, les dessins des bronzes Empire.Le style dit Charles X survécut à la fin du règne du monarque qui lui a donné son nom, déposé à la Révolution de Juillet (1830).

      Le règne de son successeur, Louis Philippe (1830-1848), également de la maison des Bourbons, vit une évolution singulière des styles dans laquelle se mêlèrent l’Empire, le gothique, la Renaissance et le baroque Louis XIV avec une prédilection pour la marqueterie Boulle. Toutefois, autour de 1840, peut-être plus tôt déjà, c’est particulièrement le style Louis XV, étroitement associé au Louis-Philippe Ier, qui connut une vogue sans équivalent, caractérisé par des piètements exagérément galbés, des sculptures grossières et une décoration excessive.Plus tard, de 1852 à 1870, sous le Second Empire, l’ébénisterie, à l’instar de toute la production postérieure au Premier Empire, ne présenta pas un style unifié, mais un réseau intéressant d’imitations diverses inspirées du culte voué aux traditions artisanales passées de la France.

      Les pièces les plus intéressantes révèlent un travail de qualité, comme celui d’un Fourdinois qui travailla pour Napoléon III et l’élite de la société. Le Second Empire se caractérise par des meubles souvent très ostentatoires et ornés, mais aussi d’une étonnante variété et vitalité. Le désir de luxe est très clairement visible dans les rembourrages capitonnés décorés de franges qui ne laissent aucune trace du bois des châssis. Tard dans le XIXe siècle, un mouvement visant à libérer le mobilier des styles traditionnels du passé et à créer un nouveau style, se cristallisa dans l’Art Nouveau, proposant une nouvelle approche « naturaliste » de l’art, avec pour principale source d’inspiration la nature.