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ARMAN Sculpture en bronze 20ème siècle signée Violon coupé III Art moderne
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  • ARMAN Sculpture en bronze 20ème siècle signée Violon coupé III Art moderne

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    ARMAN ( 1928 / 2005 )

    Violon coupé III.

    Bronze à patine brune, signé sur la base, fondeur Bocquel, numéroté 84 / 100 au dos sur la base.

    Hauteur : 62 cm

    Largeur : 20 cm

    Profondeur : 16,5 cm

    Certificat d'authenticité.

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    ARMAN ( 1928 / 2005 )

    Violon coupé III.

    Bronze à patine brune, signé sur la base, fondeur Bocquel, numéroté 84 / 100 au dos sur la base.

    Hauteur : 62 cm

    Largeur : 20 cm

    Profondeur : 16,5 cm

    Certificat d'authenticité.

    Références spécifiques

    BIographie

    • BRONZE

      BRONZE

      Au début, il y a l’argile que la main pétrit, que l’outil sillonne. Puis, par le truchement du moule, le pouvoir du feu, la fragile esquisse va se figer dans l’alliage le plus dur et le plus résistant qui soit : le bronze. Ce procédé de fabrication - l’alliage du cuivre et de l’étain – remonte au troisième millénaire avant J.C. : l’âge de bronze a été une étape essentielle dans l’évolution technologique et sociale de l’humanité.

      Dès l’origine, cette technique permet de reproduire des armes, des bijoux, des figurines et des récipients de toutes sortes, propagés dans tout le bassin méditerranéen, au Proche Orient et même en Chine – A la Renaissance, apparaît la statue, œuvre d’art, pièce unique, fondue à la demande d’un grand collectionneur. Mais, très vite, la demande est telle que se créent les ateliers de fondeurs, en Italie, en France, en Allemagne ou en Flandre, qui reproduisent fidèlement, en dimensions réduites et en grand nombre, les chefs d’œuvres de la sculpture antique – Puis, aux 17ème et 18ème siècles, on voit se dresser dans les parcs, les places des villes, des effigies royales, des groupes allégoriques ou mythologiques que l’on retrouve, en format réduit, dans les vestibules et les salons des hôtels particuliers – Apparaissent, également, les bronzes d’ornement des meubles, les lustres et objets d’ameublement, finement travaillés.

      Le succès des reproductions des œuvres anciennes se poursuit durant tout le 19ème siècle et, jusqu’à nos jours – Mais, dès la première partie du 19ème siècle, les sculpteurs n’ont pas échappé à l’influence du mouvement romantique. Ils vont donc s’attacher à traduire, avec exactitude, ce que le monde offre de vie, de mouvements, d’efforts, d’anecdotes : le travail, l’amour maternel, l’enfance, la grâce.

      L’instantanéité des gestes et des attitudes sont exaltés dans tous les sujets aussi bien des paysannes, des ouvriers, des laboureurs, des jeunes et jolies femmes ou des bustes de personnages célèbres – sans oublier les animaux familiers ou sauvages – le sculpteur animalier Antoine Louis Barye a acquis un énorme succès, suivi, plus tard par Rembrant Bugatti – Parmi les sculpteurs de sujets divers, citons : Albert Ernest Carrier – Belleuse, Mathurin Moreau et d’autres membres de sa famille, Alexandre Falguière, Alfred Boucher, James Pradier, et les talentueux Jean–Baptiste Carpeaux et Auguste Rodin qui révélera le courant impressionniste – Et à l’image de Rosa Bonheur ou Daumier, quelques peintres ont pratiqué également la sculpture, tels : Auguste Renoir, Henri Matisse, Edgar Degas ou Paul Gauguin.

      Mais, il ne faut pas oublier l’importance du rôle du fondeur dans l’exécution des bronzes : il est capital - Si l’œuvre d’art initiale est exécutée par ou sous la direction du sculpteur, les reproductions sont laissées au savoir faire du fondeur. – Le bronze « d’édition » prend son essor dans la seconde moitié du 19ème siècle.

      L’éditeur, qui est le plus souvent le fondeur, achète au sculpteur un certain nombre de modèles, assortis du droit de les reproduire en plus ou moins grand nombre et souvent en plusieurs dimensions.Ainsi, Ferdinand Barbedienne qui fonde son entreprise en 1838, va devenir le grand spécialiste de ces bronzes d’édition aux tirages illimités – de même que Susse frères qui signe, en 1841, l’un des premiers contrats d’édition avec Pradier – Tous les sculpteurs vont donc travailler en étroite collaboration avec leur fondeur : sur chaque œuvre de qualité, on retrouve ainsi la signature du sculpteur et le cachet du fondeur.

      Quelques œuvres ont fait l’objet de tirages limités et numérotés leur apportant une plus value, mais les grandes marques de fonderie ont produit des bronzes de qualité qui sont de véritables œuvres d’art et dont la valeur s’apprécie esthétiquement par :- la ciselure doit être précise, les détails rendus avec minutie – la patine aux nuances multiples et subtiles : noire, brune, verte, patine médaille, dorée ou argentée –-la fonte : la finesse du métal implique une grande habileté de la part du fondeur –Certains sculpteurs ont associé le bronze à d’autres matières comme le marbre, l’ivoire,le cristal de roche ou des pierres semi – précieuses apportant une cote plus élevée au sujet

    • ARMAN ( 1928 / 2005 )

      ARMAN ( 1928 / 2005 )

      ARMAN ( 1928 / 2005 )

      né Armand Fernandez le 17 novembre 1928 à Nice et mort à New York le 22 octobre 2005, est un artiste franco-américain, peintre, sculpteur et plasticien, renommé pour ses « accumulations ». Il fut l’un des premiers à employer directement, comme matière picturale, les objets manufacturés, qui représentaient pour lui les prolongements multiples et infinis de la main de l'homme qui subissent un cycle continu de production, consommation, destruction.Fils unique d'Antonio Fernandez, marchand de meubles et d'antiquités, d'origine espagnole ayant vécu en Algérie, et de Marguerite Jacquet, issue d'une famille de fermiers de la Loire, le jeune Armand montre très tôt des dispositions pour le dessin et la peinture. Après son baccalauréat, il étudie à l'École des arts décoratifs de Nice (aujourd'hui la villa Arson), puis à l'école du Louvre. Il rencontre Yves Klein et Claude Pascal à l'école de judo qu'ils fréquentent à Nice en 1947. Avec ces deux amis, il s'intéresse un temps aux philosophies orientales et à la théorie rosicrucienne.Fin 1957, Arman, qui signe ses œuvres de son prénom en hommage à Van Gogh, décide d'abandonner le « d » d'Armand et officialise sa signature d'artiste, en 1958, à l'occasion d'une exposition chez Iris Clert.En octobre 1960, il fait l'exposition « Le Plein » où il remplit la galerie d'Iris Clert d'objets de rebut et du contenu de poubelles sélectionnées. Cette exposition est le contrepoint de l'exposition « Le Vide » organisée deux ans plus tôt à la même galerie par son ami Yves Klein.Toujours le même mois, sous la houlette du critique d'art Pierre Restany, Arman devient, avec Yves Klein, l'un des membres fondateurs du groupe des Nouveaux Réalistes (proclamés par Restany : « nouvelles approches perceptives du réel »), aux côtés notamment de François Dufrêne, Raymond Hains, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely et Jacques Villeglé, rejoint plus tard par César, Mimmo Rotella, Niki de Saint Phalle, Gerard Deschamps et en 1963 Christo.À partir de 1961, Arman développe sa carrière à New York, où il réside et travaille la moitié de son temps, en alternance avec sa vie à Nice jusqu'en 1967, puis à Vence jusqu'à sa mort. À New York, il séjourne d'abord à l'hôtel Chelsea jusqu'en 1970, puis dans un loft du quartier de SoHo et, à partir de 1985, dans son immeuble à TriBeCa, où il meurt en 2005.Après sa mort à New York, une partie de ses cendres fut ramenée à Paris en 2008 pour être enterrée au cimetière du Père-Lachaise1.Toute sa vie, Arman fut aussi un collectionneur passionné d'objets usuels (montres, armes, stylos…) et d'objets d'art, en particulier d'art africain traditionnel dont il était un connaisseur, spécialiste apprécié et reconnu.Arman possédait la double nationalité, française et américaine, acquise en 1972.L'œuvreArman s'est intéressé au statut de l'objet et au rapport que les sociétés modernes entretiennent avec celui-ci, entre sacralisation et surconsommation-destruction.En 1955, la Galerie du Haut-Pavé organise sa première exposition personnelle à Paris.Ses premiers « Cachets » (traces d'objets encrés ou peints) à Paris datent de 1956.En 1959, il commence la réalisation de la série des « Poubelles » : il expose des ordures ménagères, des détritus trouvés dans la rue et des déchets. Ses « accumulations » d'objets suivant une logique quantitative qui efface leur singularité renvoient une image de profusion, en même temps qu'elles soulignent le caractère périssable des produits de la société d'abondance.En 1960, il utilise pour la première fois du plexiglas.En 1961, il entame la série des « Colères » : destructions d'objets (les « Coupes » de violon, de piano, de contrebasse…) savamment recollés sur piédestal ou sur supports muraux. Dans les « Combustions » (1963), ces mêmes objets sont brûlés.Entre 1980 et 1999, l'éventail des œuvres et des techniques s'élargit. Arman décline et multiplie les diverses procédures d'exécution. À la fin des années 1990, l'œuvre se radicalise en une succession de gestes reliés à l'objet (Accumulations en Relation, Cascades, Sandwiches Combo). Il montre un intérêt renouvelé pour la peinture (La Nuit étoilée, Nec Mergitur).Une grande rétrospective a lieu à la Galerie nationale du Jeu de Paume de janvier à avril 1998, exposition qui réunit plus de cent œuvres (de 1959 à 1997). La rétrospective voyage ensuite jusqu'en 2001 en Allemagne, Portugal, Israël, Brésil, Mexique, Taiwan, Espagne…En 2000, il travaille sur des fragmentations sur panneau, des fragments (dessins et sculptures). Il présente une rétrospective thématique (« La Traversée des Objets »), au château de Villeneuve, à Vence (France).Ses sculptures en bronze participent d'un geste semblable : l'artiste se saisit des icônes de l'art occidental (Vénus de Milo, Hercule Farnèse, etc.), qu'il tronçonne pour ensuite les ressouder dans un désordre fouillé.En 2002-2003, Arman renoue avec la peinture de chevalet en une série d'œuvres, « Serious Paintings », qui allient la recomposition d'instruments de musique à leur « mise en scène » en peinture.