1. Accueil
  2. Objets d'art
  3. MOREAU MATHURIN BRONZE SIGNE ANCIEN ORIGINAL 19ème SIECLE LA RECONNAISSANCE
  • Biographie
  • Imprimer l'article
  • MOREAU MATHURIN BRONZE SIGNE ANCIEN ORIGINAL 19ème SIECLE LA RECONNAISSANCE

    5 800,00 €
    5 1
    ,
    5/ 5
    TTC

    MATHURIN MOREAU ( 1822 / 1912 )

    SculpteurLa reconnaissance.
    Bronze original du 19ème siècle à patine brune signé sur le socle.

    Hauteur : 68 cm

    Quantité
    Derniers articles en stock

    MATHURIN MOREAU ( 1822 / 1912 )

    SculpteurLa reconnaissance.
    Bronze original du 19ème siècle à patine brune signé sur le socle.

    Hauteur : 68 cm

    Fiche technique

    Hauteur
    68 cm / 26.77 in

    Références spécifiques

    BIographie

    • Bronze

      Bronze

      Au début, il y a l’argile que la main pétrit, que l’outil sillonne. Puis, par le truchement du moule, le pouvoir du feu, la fragile esquisse va se figer dans l’alliage le plus dur et le plus résistant qui soit : le bronze. Ce procédé de fabrication - l’alliage du cuivre et de l’étain – remonte au troisième millénaire avant J.C. : l’âge de bronze a été une étape essentielle dans l’évolution technologique et sociale de l’humanité.

      Dès l’origine, cette technique permet de reproduire des armes, des bijoux, des figurines et des récipients de toutes sortes, propagés dans tout le bassin méditerranéen, au Proche Orient et même en Chine – A la Renaissance, apparaît la statue, œuvre d’art, pièce unique, fondue à la demande d’un grand collectionneur. Mais, très vite, la demande est telle que se créent les ateliers de fondeurs, en Italie, en France, en Allemagne ou en Flandre, qui reproduisent fidèlement, en dimensions réduites et en grand nombre, les chefs d’œuvres de la sculpture antique – Puis, aux 17ème et 18ème siècles, on voit se dresser dans les parcs, les places des villes, des effigies royales, des groupes allégoriques ou mythologiques que l’on retrouve, en format réduit, dans les vestibules et les salons des hôtels particuliers – Apparaissent, également, les bronzes d’ornement des meubles, les lustres et objets d’ameublement, finement travaillés.

      Le succès des reproductions des œuvres anciennes se poursuit durant tout le 19ème siècle et, jusqu’à nos jours – Mais, dès la première partie du 19ème siècle, les sculpteurs n’ont pas échappé à l’influence du mouvement romantique. Ils vont donc s’attacher à traduire, avec exactitude, ce que le monde offre de vie, de mouvements, d’efforts, d’anecdotes : le travail, l’amour maternel, l’enfance, la grâce.

      L’instantanéité des gestes et des attitudes sont exaltés dans tous les sujets aussi bien des paysannes, des ouvriers, des laboureurs, des jeunes et jolies femmes ou des bustes de personnages célèbres – sans oublier les animaux familiers ou sauvages – le sculpteur animalier Antoine Louis Barye a acquis un énorme succès, suivi, plus tard par Rembrant Bugatti – Parmi les sculpteurs de sujets divers, citons : Albert Ernest Carrier – Belleuse, Mathurin Moreau et d’autres membres de sa famille, Alexandre Falguière, Alfred Boucher, James Pradier, et les talentueux Jean–Baptiste Carpeaux et Auguste Rodin qui révélera le courant impressionniste – Et à l’image de Rosa Bonheur ou Daumier, quelques peintres ont pratiqué également la sculpture, tels : Auguste Renoir, Henri Matisse, Edgar Degas ou Paul Gauguin.

      Mais, il ne faut pas oublier l’importance du rôle du fondeur dans l’exécution des bronzes : il est capital - Si l’œuvre d’art initiale est exécutée par ou sous la direction du sculpteur, les reproductions sont laissées au savoir faire du fondeur. – Le bronze « d’édition » prend son essor dans la seconde moitié du 19ème siècle.

      L’éditeur, qui est le plus souvent le fondeur, achète au sculpteur un certain nombre de modèles, assortis du droit de les reproduire en plus ou moins grand nombre et souvent en plusieurs dimensions.Ainsi, Ferdinand Barbedienne qui fonde son entreprise en 1838, va devenir le grand spécialiste de ces bronzes d’édition aux tirages illimités – de même que Susse frères qui signe, en 1841, l’un des premiers contrats d’édition avec Pradier – Tous les sculpteurs vont donc travailler en étroite collaboration avec leur fondeur : sur chaque œuvre de qualité, on retrouve ainsi la signature du sculpteur et le cachet du fondeur.

      Quelques œuvres ont fait l’objet de tirages limités et numérotés leur apportant une plus value, mais les grandes marques de fonderie ont produit des bronzes de qualité qui sont de véritables œuvres d’art et dont la valeur s’apprécie esthétiquement par :- la ciselure doit être précise, les détails rendus avec minutie – la patine aux nuances multiples et subtiles : noire, brune, verte, patine médaille, dorée ou argentée –-la fonte : la finesse du métal implique une grande habileté de la part du fondeur –Certains sculpteurs ont associé le bronze à d’autres matières comme le marbre, l’ivoire,le cristal de roche ou des pierres semi – précieuses apportant une cote plus élevée au sujet

    • MATHURIN MOREAU ( 1822 / 1912 )

      MATHURIN MOREAU ( 1822 / 1912 )

      MATHURIN MOREAU ( 1822 / 1912 ) Musées : Caen , Dijon , Paris ( Musée des arts décoratifs ) , Reims , Paris ( Eglise St Augustin , Eglise de la Trinité , Opéra Garnier , Palais de justice , Hôtel de ville , Les Tuileries , Pavillon Marsan au Louvre , Place du Théâtre Français )Littérature : Bénézit , Les Bronzes au 19è siècle , Dictionnaire des sculpteurs par Pierre Kjellberg . Mathurin Moreau, né à Dijon le 18 novembre 1822, mort à Paris le 14 février 1912, sculpteur français.Mathurin Moreau est le fils du sculpteur Jean-Baptiste Moreau. Ses frères Hippolyte et Auguste sont également sculpteurs.Il est admis à l’École des beaux-arts de Paris en 1841 dans les ateliers de Jules Ramey et d’Auguste Dumont. Il remporte le second prix de Rome en 1842 avec Diodème enlevant le Palladium. Il débute au Salon des artistes français en 1848 et s’y fait remarquer avec la statue L'Élégie.Il obtient une médaille de seconde classe à l’Exposition universelle de 1855 à Paris, puis une médaille de première classe en 1878. En 1897, pour sa dernière participation au Salon, il est couronné par une médaille d'honneur.Entre 1849 à 1879, Mathurin Moreau collabore avec la fonderie d’art du Val d'Osne et en devient l’un des administrateurs, mais il fournit également des modèles à la Compagnie des bronzes de Bruxelles, et expose à l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie dans les années 1880.En 1880, l'artiste reçoit une prime lors du concours pour l'érection d'un monument allégorique de La Défense de Paris au rond-point de Courbevoie2, mais c'est à Louis-Ernest Barrias qu'est attribué la commande.À partir de 1879 et jusqu’à sa mort, Mathurin Moreau est élu maire du 19e arrondissement de Paris où l'avenue Mathurin-Moreau, précédemment rue Priestley, porte ce nom en vertu de l'arrêté du 16 juillet 1912. En tant qu'adjoint, il y a célébré de nombreux mariages.Il meurt à Paris 19è le 14 février 1912, chez lui, au no 15, Passage du Montenegro. Ses obsèques ont lieu à l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville et il est inhumé au cimetière des Lilas.Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1865 et promu officier du même ordre en 1885.

    • MATHURIN MOREAU ( 1822 / 1912 )

      MATHURIN MOREAU ( 1822 / 1912 )

      MATHURIN MOREAU ( 1822 / 1912 ) Musées : Caen , Dijon , Paris ( Musée des arts décoratifs ) , Reims , Paris ( Eglise St Augustin , Eglise de la Trinité , Opéra Garnier , Palais de justice , Hôtel de ville , Les Tuileries , Pavillon Marsan au Louvre , Place du Théâtre Français )Littérature : Bénézit , Les Bronzes au 19è siècle , Dictionnaire des sculpteurs par Pierre Kjellberg . Mathurin Moreau, né à Dijon le 18 novembre 1822, mort à Paris le 14 février 1912, sculpteur français.Mathurin Moreau est le fils du sculpteur Jean-Baptiste Moreau. Ses frères Hippolyte et Auguste sont également sculpteurs.Il est admis à l’École des beaux-arts de Paris en 1841 dans les ateliers de Jules Ramey et d’Auguste Dumont. Il remporte le second prix de Rome en 1842 avec Diodème enlevant le Palladium. Il débute au Salon des artistes français en 1848 et s’y fait remarquer avec la statue L'Élégie.Il obtient une médaille de seconde classe à l’Exposition universelle de 1855 à Paris, puis une médaille de première classe en 1878. En 1897, pour sa dernière participation au Salon, il est couronné par une médaille d'honneur.Entre 1849 à 1879, Mathurin Moreau collabore avec la fonderie d’art du Val d'Osne et en devient l’un des administrateurs, mais il fournit également des modèles à la Compagnie des bronzes de Bruxelles, et expose à l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie dans les années 1880.En 1880, l'artiste reçoit une prime lors du concours pour l'érection d'un monument allégorique de La Défense de Paris au rond-point de Courbevoie2, mais c'est à Louis-Ernest Barrias qu'est attribué la commande.À partir de 1879 et jusqu’à sa mort, Mathurin Moreau est élu maire du 19e arrondissement de Paris où l'avenue Mathurin-Moreau, précédemment rue Priestley, porte ce nom en vertu de l'arrêté du 16 juillet 1912. En tant qu'adjoint, il y a célébré de nombreux mariages.Il meurt à Paris 19è le 14 février 1912, chez lui, au no 15, Passage du Montenegro. Ses obsèques ont lieu à l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville et il est inhumé au cimetière des Lilas.Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1865 et promu officier du même ordre en 1885.